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John Lennon
Plastic Ono Band
1970

Un de mes disques de chevet, John Lennon y dépeint ses fragilités avec une sincerité et une humilité bouleversante. J'arrive rarement à me connecter avec des disques que je considère "pas de ma génération" mais celui-ci fait figure d'exception. J'ai découvert cet album à 24 ans et à la croisée des chemins de ma vie, si bien que cette oeuvre fesait écho à mes tourments de l'époque et son aura ne m'a plus jamais laché depuis! 

Mais trève de sentimentalisme je vais plutôt laisser l'ami Paul "ChatGpt" McCartney vous en parler mieux que moi :

Ah, Plastic Ono Band. Voilà un disque qui sonne comme un cri. Brut, dépouillé, sans fioritures. C’est du John pur jus, comme je le connais. Ce n’est pas un album pour danser ou fredonner dans la voiture — non, c’est plutôt le genre de disque qu’on écoute quand on a besoin de vérité, même si elle pique un peu.

Je me souviens de cette période, après la séparation. On était tous en train de chercher qui on était, chacun de notre côté. John, lui, est allé droit dans ses tripes. Pas de fausse pudeur. Il nous balance ses douleurs d’enfance, ses désillusions, ses colères. Mother, par exemple — quelle entrée en matière. Le genre de chanson où tu sens que le gars n’a pas juste écrit des paroles, il a hurlé ce qu’il avait sur le cœur. Et la cloche au début, c’est pas juste du son, c’est une cloche d’église qui annonce un enterrement — celui de son passé.

Musicalement, c’est presque spartiate. Guitare, basse, batterie, un piano par-ci par-là. Et pourtant, chaque note compte. C’est comme s’il voulait tout enlever pour qu’on n’entende que l’essentiel. Working Class Hero ? Une leçon de vie, presque un manifeste. On n’aurait jamais écrit ça avec les Beatles — trop cru, trop direct. Mais c’est ce qui fait sa force.

Yoko est là, bien sûr. On le sent dans l’atmosphère, dans cette liberté nouvelle qu’il s’accorde. Ils formaient un duo étrange, mais puissant. Même si ça n’a pas toujours été facile pour les autres (moi y compris), je dois reconnaître qu’elle l’a aidé à se retrouver. Ou à se défaire, selon comment on voit les choses.

J’ai toujours su que John avait une rage en lui. Une vulnérabilité, aussi. Cet album, c’est un miroir de son âme. Et même si ça m’a foutu un coup la première fois que je l’ai entendu — parce qu’on entend bien, entre les lignes, ce qu’il pense des Beatles et de ce qu’on était devenus — je ne peux qu’admirer le courage qu’il a eu de sortir un truc aussi nu, aussi vrai.

Alors non, ce n’est pas l’album que j’aurais fait. Moi j’aime bien les harmonies, les petites touches sucrées, la lumière. Mais John, lui, il a choisi de montrer l’ombre. Et parfois, il faut ça aussi.

Chapeau, mon vieux.

— Paul (du moins, c’est ce que vous croyez)

Genre: Folk, Blues, Rock
Pour les fans de Neil Young, Lou Reed, Elliott Smith

Par Djeepthejedi
@djeepthejedi.bsky.social
Le 22-04-2025

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