Quand j'entends Stephan Eicher chez Maneval en 1985 sur Europe 1, c'est un choc. Cette électropop européenne ne ressemble à rien de ce que j'écoute à l'époque. Ses deux premiers albums - aux pochettes sublimes - me font découvrir Phil Spector & The Righteous Brothers (You've Lost That Lovin' Feelin'), The Supremes (Where Did Our Love Go), et The Seeds (No Escape), rien de moins. Ses concerts avec des machines, auxquels je me rue avec mes frangines dès qu'on en a l'occasion, me fascinent. Depuis, même si c'est moins passionnel, je garde pour lui une tendresse indéfectible. La dernière fois que je l'ai vu en concert, c'était il y a un mois à Lausanne, après un apéro mémorable avec la bande de pixelosers du Canton de Vaud. Big Up, les Suisses !