PixelinewZ
Puisque je dois légitimer l’hasardeuse décision de Maître Pixel de me passer le flambeau cette semaine, voici, en trop de mots, qui je suis : Je ne suis pas vraiment musicien, mais j’ai joué dans des groupes de crapules quand j’étais jeune. Depuis, tous mes projets sont du vaporware (à ne pas confondre avec la vaporwave, pour l’amour du ciel). Il s’avère que je suis meilleur avec les ordinateurs qu’avec une guitare, donc je passe finalement mon temps à terroriser mes étudiant.e.s avec des algorithmes de tri.
Par contre, la musique, je l’écoute. Souvent en concert, idéalement dans des lieux qui collent, avec les copains, les copines et une grande bière à la main (coucou les Lausannois.e.s). Je la chante aussi, la musique : mon épouse trouve mes performances au karaoké époustouflantes. Ma gamine de 3 ans, elle, est moins impressionnée. D’ailleurs, les enfants, ça en bouffe du temps ! Maintenant que ce dernier n’est plus assez abondant pour, par exemple, faire semblant de prendre du plaisir à analyser les subtilités du contrepoint baroque, je me rends compte que ce que j’aime vraiment, c’est le pop-punk et le ska. Merde ! Moi qui ai fait semblant d’être un esthète pendant 15 ans, ça la fout mal. Manifestement, j’ai quand même assimilé suffisamment de pochettes de bon goût (et Annie Cordy) pour intégrer le ventre mou du classement de ce formidable jeu.
Sinon, j’aime le baseball et, depuis peu, les cartes Magic. Bref, traitez-moi de “big fucking nerd”, ce sera assez descriptif. Ça tombe bien, les invectives toutes étasuniennes sont d’actualité ! Oui monsieur, c’est semaine d’élection from sea to shining sea. Oui madame, les USA seront thématisés cette semaine. Que la meilleure gagne.
Samedi 30 novembre 2024, dès 20h, venez jouer avec nous sur écran géant !
On criera nos mauvaises réponses, on descendra des bières (sans alcool, pour moi) et on rigolera ensemble en tapant du pied, si tu viens.
Je me réjouis sacrément !
Le Motel, 8 passage Josset, Paris XI
01 83 96 68 48
lemotel.fr
Professeur des écoles, fan de motifs floraux et de thé à la menthe. Je collectionne les vinyles depuis une dizaine d'années (la hausse des prix n'aide pas mais on résiste !) et le rock progressif est ma religion ! Mes goûts musicaux sont assez variés: new wave, metal du début des 70s, bossa nova, funk, variété, soft rock, rap US des années 90, rock indé et bien d'autres choses. J'aime tout particulièrement les grandes digressions instrumentales et ce qui ne se rapproche pas trop de Bon Jovi ou de la trap (aucun rapport entre les deux mais j'y suis allergique :-( )
J'espère que ma sélection de disques ne vous torturera pas trop et qu'elle vous donnera envie d'écouter et/ou de découvrir des artistes ;)
Tombé dans la marmite de musique pas comme les autres (essentiellement indie-pop) à l'adolescence grâce à un correspondant anglais et Bernard Lenoir au début des 90's, je ne m'en suis jamais remis. Curiosité et partage sont les deux pôles de mes goûts musicaux : Je dois être une des dernières personnes à encore prêter des disques à ses amis plutôt que d'envoyer un lien internet !
Reconnaître une pochette de disque en ne voyant qu'une petite partie est un véritable défi, surtout pour les passionnés de musique. Les pochettes d’albums sont souvent des œuvres d'art complexes et détaillées, conçues pour capter l'attention dans leur ensemble. Lorsque seule une fraction est visible, les indices visuels deviennent plus subtils et difficiles à déchiffrer. Il faut se fier à des éléments comme la palette de couleurs, une typographie distinctive, ou un motif reconnaissable. Parfois, ce n'est qu'un petit coin de l'image, une ligne de texte partielle, ou un détail presque anodin qui peuvent réveiller la mémoire.
La difficulté réside aussi dans le fait que certains albums célèbres partagent des styles similaires : une couverture abstraite ou minimaliste peut se fondre dans le paysage visuel d'autres disques. À l'inverse, d'autres pochettes, plus iconiques, sont tellement imprégnées dans la culture populaire qu'une simple couleur ou forme suffit à les reconnaître, mais cela demande souvent une grande familiarité avec l'œuvre.
Il faut donc à la fois un œil averti et une excellente mémoire visuelle pour relever ce défi. C’est un exercice où chaque détail compte, et qui rappelle à quel point l’esthétique des pochettes d’albums fait partie intégrante de l'expérience musicale.
Bref, on va faire simple !
Initié à la musique au début de l’adolescence par les disques des Beatles, de Simon & Garfunkel et de Pink Floyd, c’est en seconde, au début des années 90 que j’ai plongé dans le rock, le shoegaze, puis découvert la pop baroque et l’électro. Plus tard, j’ai commencé à explorer les univers folk américain et britannique (prog folk en particulier) dont je ne suis pas encore revenu. Saupoudrez de généreuses pincées de musique brésilienne, de soul et de jazz et vous aurez une bonne idée de mes goûts musicaux, régulièrement alimentés par les amis du Twitter musique !
Je me réjouis d’être résident cette semaine et je vous souhaite à tous plein d’étoiles et de belles découvertes !
Tombée ici par hasard !
Je suis d'une nullité absolue sur Pixelized mais j'adore ce jeu. N'étant pas un couteau Suisse (coucou Fabio) j'espère que tout ira bien.
J'écoute beaucoup de vieilles choses aussi soyez prêts à remonter le temps de nombreuses fois.
Pas de longs récits sur le choix de mes albums, je ne sais pas faire.
Bonne semaine et chance à tous.
Le disque parfait pour te foutre un bon coup de déprime. Une sorte de slow-metal aux petits oignons, sans cri ni effusion de sang, et avec une voix qui peut parfois faire penser à Midlake.
Vitskär Süden – Vessel
Ripple Music 2024
Bon, c’est bien embêtant, parce que parler de moi, d’autant plus par cette voie, ce n’est jamais évident. Et puis quoi dire ? Je ne suis ni particulièrement musicien (avec pour seule expérience douteuse d’avoir tapé quelques années sur des fûts de manière totalement approximative bien qu’enthousiaste), ni vraiment mélomane (les noms des troisièmes guitaristes ou des mixeurs sons ou les nuances génériques entre d-beat et crust-punk, très peu pour moi). J’ai juste eu le malheur de tomber assez jeune dans le chaudron Pitchfork/MagicRPM/Sputnikmusik, me construisant dans ma ville lyonnaise une réputation problématique d’indie boy. Pour vous dire la gravité de la situation, mes ami.e.s ont fini par résumer (assez efficacement, je dois l’avouer) mes goûts en une catégorie sentencieuse : le « folk chiant ». Un cliché sur pattes en somme.
Puisqu’il n’y a rien qui ne soit pas accablant dans ce portrait à charge, je préfère vous parler de ce jeu : depuis des mois, il nous fait râler, débattre, et spammer allègrement nos groupes whatsapp avec EddyMeter, Krokodebil et autres BobAppleFish. Il m’a fait enfin entrer en contact avec des têtes lyonnaises connues de concerts sur des péniches douteuses. Il a rythmé mes journées, et ouvert un nouvel espace de discussion et de découvertes (bien que je ne sois pas parmi vos échanges virtuels) avec des gens fort sympathiques. Il a failli à maintes reprises causer ma rupture sous prétexte que c’était devenu à peu près mon seul sujet de conversation, et que débattre sur à quel point identifier la pochette d’un album de Swell en moins de 2 secondes est une performance majeure n’est pas exactement un point d’intérêt universel. Et, last but not least, il m’a révélé lors d’une soirée mémorable l’existence du plus chouette des bars confidentiels parisiens : le Motel (à quand la seconde édition du Pixelized live ?).
Pour toutes ces raisons, voici donc pour cette semaine ma modeste contribution à cette joyeuse communauté, avec mes chaleureux remerciements à vous toustes et surtout mes excuses par avance : sept albums que j’aime, puisés (plus ou moins ?) au hasard, ça fait un risque non négligeable de folk chiant.
Bises, et bonne chance !
DJ Ackstrummer n'est pas sur X, utilisez les commentaires ci-dessous pour lui dire que sa sélection est trop facile ou trop super !
(Les gens qui lisent la bio: on sait bien que c’est juste pour essayer de grappiller des indices. Il n’y en aura pas.)
Entourée, au boulot, de très jeunes personnages qui ne s’y connaissent que moyennement en musique - à part en Anne Sylvestre - je me rattrape le week-end avec des ami·e·s qui en parlent et en font beaucoup, des vinyles par millions qui ne demandent qu’à être écoutés et des concerts plutôt pas mal dans les environs. Lausanne, cette bonne petite ville.
Écouter, j’aime bien. En parler, beaucoup moins. Peut-être à cause d’un traumatisme à 12 ans, quand j’ai présenté un exposé sur JJG et que les deux camarades juste avant moi avaient choisi Béru et Ludwig von 88.
Je dis que j’écoute des trucs comme Pere Ubu ou Sun City Girls pour faire ma spéciale, mais en vrai ce que je préfère c’est le classic rock bien mainstream.
Mon amour va tout droit à Robert Smith, Jarvis Cocker, les Kinks et Big Thief.
Je déteste Nick Cave (parce qu’il est louche) et Eric Clapton (parce qu’il a pas été réglo du tout avec mon préféré au monde, mais j’aime quand même bien ce qu’il a fait avec son équipe de Dominos).
Les Clash, j’ai jamais compris. Booba, oui.
Je ne vais mettre que des disques que j’aime très fort, sans peur du jugement.
Les points reviennent! Y aura facilement moyen de s’en mettre un bon paquet de côté dans les premiers dixièmes de secondes ; on perd déjà assez d’heures de notre vie sur Aligned Records.