Beth Gibbons, Geoff Barrow, Adrian Utley, 3 magnifiques albums en plus de 30 ans de carrière, toussa toussa... Dois-je vraiment vous présenter Portishead ? Qui ne connait pas lève la main.

Après, comme l'a si bien répondu François Cartney, j'aurais pu mettre un album de Yo La Tengo, dont la pochette est dans la même teinte de bleu, mais la musique est différente, et surtout And Then Nothing Turned Itself Inside-Out a déjà été joué le 30 avril. Tu peux filer au coin François !

Bref, revenons-en à nos moutons, Portishead - Dummy, quand le disque est sorti j'avais 18 ans et je ne consommais pas encore de cannabis, autant vous dire que je trouvais ça joli mais ça manquait cruellement de distorsion pour que je l'achète. 
Je me suis bien rattrapé une poignée d'années plus tard, en rencontrant la sainte-weed et une fille qui aimait ce groupe. On en a fumé des hectares en ponçant ce disque. 

Je me souviens très bien d'une soirée à Maastricht, où après avoir consommé des champignons hallucinogènes dans notre minuscule piaule du Botel (un bateau hôtel), j'étais parti en bad trip total sur Roads et sa basse qui me faisait vibrer les entrailles jusqu'au malaise. Je crois même que j'avais rendu mon repas sur les violons. 

Bref, la drogue c'est mal.