2005 : Après de nombreuses années à jouer des reprises de blues et un premier album sans concession, capté live et déjà impressionnant, Gareth Liddiard et son groupe The Drones repartent en studio, avec un nouveau batteur, pour tenter d’encapsuler leur folie dans un album plus soigné et réfléchi. Le résultat est proprement saisissant : Liddiard y exorcise ses démons comme un possédé, assisté d’un groupe qui semble devoir lutter pour ne pas terrifier l’auditeur dès la première écoute. Difficile de rester indemne après avoir écouté « The Freedom in the Loot », et malgré cela, en Autralie et bien au-delà, on en est convaincus : on n’a jamais vraiment entendu quelque chose comme ça.
2013 : Séduit par une recommandation d’un camarade blogueur, je me lance dans l’écoute de I See Seaweed, nouvel album d’un groupe inconnu. La tension est incroyable, je n’ai jamais rien entendu de tel. Immédiatement, je me renseigne : qui sont ces gens, d’où viennent-ils ? Un album à l’énigmatique pochette ornée de poissons-chats semble précédé d’une flatteuse et intimidante réputation. Je m’y aventure avec appréhension mais, rapidement rassuré par le flatteur « Shark Fin Blues », je baisse la garde. C’était présomptueux de ma part, car j’étais loin d’avoir tout entendu.
Genre: Punk Blues, RockTop #20 de la journée |
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