"Little Johnny Jewel oh he's real cool" (Television, 1977)

Ce matin, en faisant mes courses, j'ai acheté deux boites de sticks café différente histoire de tester la différence de goût. Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que, toujours ce matin, de retour des courses, j'ai posé le disque de Tortoise pour l'écouter pour la quoi  ...2360è fois. Ce nombre de fois écoutées me renvoie au disque de mardi, celui de Miles Davis. Je pense que ce premier album de Tortoise arrive en deuxième position dans le nombre d'écoutes. A égalité, peut-être, avec la symphonie n°2 de Mahler (Pâques n'est plus très loin c'est bien de la citer - le 20 avril je vais certainement l'écouter 2 fois à très très fort volume prévenez mes voisins). Ce sont, pour le coup, des cafés très différents mais le cheminement opéré par la musique dans le cerveau pendant l'écoute procure des effets similaires. Je trouve. Surtout si tu les écoutes de la même façon, allongé sur un tapis moelleux en libérant ton esprit de toute notion de temps. Libre. Du coup, tout ce que j'ai écrit sur l'importance du Miles Davis dans ma vie vaut pour Tortoise. L'élégance musicale de cet album lui permet, sans aucun doute possible j'ai essayé, de le laisser tourner quasiment h24 sans qu'à aucun moment une quelconque lassitude ne s'empare de toi. Le plus par rapport au Miles, c'est qu'à la fin du disque aucune voix ne vient t'extirper de ton merveilleux voyage spirituel qui peut ainsi durer aussi longtemps que souhaité. Monday tuesday wednesday…
Vers les 14 000 écoutes. Dans un futur très lointain.

"Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait(...)" (Matthieu, 24-36)

recommandation : se constituer dans sa discothèque tout un rayon consacré à l'un des deux meilleurs labels au Monde : Thrill Jockey.