On continue dans les supergroupes, avec ce premier (sur deux) album des Traveling Wilburys, la collaboration improbable née d’une rencontre fortuite à Los Angeles.

George Harrison devait enregistrer un morceau pour la face B d’un single. Au cours d’un dîner avec Jeff Lynne d’Electric Light Orchestra, qui travaillait en studio sur des albums de Roy Orbison et Tom Petty, il se retrouve à leur proposer de faire ce morceau ensemble. Comme il leur manquait un endroit où enregistrer, c’est chez Bob Dylan qu’ils se sont réunis. A force de faire des bœufs ensemble, Dylan a voulu contribuer au projet. Ils se sont tellement amusés, qu’ils ont fini par écrire un album entier, puis un second.

Ce que j’aime bien sur les deux albums qu’a faits le groupe pendant sa brève existence, c’est qu’on sent leur joie d’être ensemble et de faire de la musique. Orbison est mort deux mois après la sortie du disque, qui est donc la dernière œuvre sortie de son vivant. Le second album s’appelle Vol. 3, et ne comprend plus que quatre membres.

J’ai choisi leur premier album, qui commence par la chanson à l’origine du projet, et correspond à l’extrait choisi. Dans la version d’origine de l’album, tous les membres du groupe utilisent des pseudonymes, se présentant comme les Frères Wilbury.